samedi 30 janvier 2016

Régate de Vitrolles sans Eole !

Le spectacle est parfois à terre.

Une fois n’est pas coutume, Vitrolles nous réservait cette année une pétole molle.
Pas de ces pétoles dont on sort quelques manches, un peu forcées, en soufflant du bord, et dont on ose annoncer qu’on a réussi à faire 5-6 manches tirées par les cheveux. NON. Parce qu’à Vitrolles, d’habitude c’est baston. Jeu 3, agonie, bateauxqui se remplissent et tout le monde caché dans les vestiaires entre les manches. Alors comme ils savent faire dans un sens, ils font dans l’autre. Donc, on est dans l’extrême. La pétoleextrême. 



Ce début d’année est très pétoleux, ça frustre un peu l’équipe qui aimerait bien voir ses nouveaux joujoux giter un peu. Faut dire qu’avec la Tricastin qui approche, on aimerait bien ne pas avoir à éprouver les réglages le premier jour …
Soyons honnêtes, un miroir à la place du plan d’eau, ça fait des jolies photos, Sea Metric aura apprécié sa journée, entre rencontres, discussions, préparation de reportages pour le forum… il avait le temps, tout le monde avait le temps …
Alors on chipote sur ses réglages, on devise, on ergote … bref, on passe le temps entre potes au bord de l’eau.
Et des potes, il y en a ! parce que voyez vous, nous étions 28 à cette grade 5 … bah oui, que voulez-vous, quand un spot est célèbre, il draine du monde. Le débat du moment étant porté sur le nombre de coureurs potentiels par flotte, il fallait au moins ce nombre de coureur pour le clore durant le week end. Quoi que, franchement vu la vitesse sur l’eau, une grande ligne à 28 aurait été tout à fait possible. Il aurait juste fallu éviter de se retrouver sous le vent, enfin, le souffle qui de temps à autre balayait discrètement la flotte. 
Il fallait oser associer Vitrolles et Pétolasse … 
Mais passons. Sur l’eau c’était pas ça … oh, oui, toujours quelques sorciers, pour faire avancer les coques au milieu des autres, et à ce jeu là, c’est Marc (Albiges) qui tire lentement son épingle du jeu. Bravo à lui. Il devance d’ailleurs Le Doc (Alazia) qui pourtant profite d’une réputation inébranlable dans la pétole

Mais si, lasses de scruter les hypothétiques risées sur le miroir, vous vous retourniez, vous verriez des choses … plein de choses … à terre … 
L’équipe de Carnon, qui s’étoffe, qui se regroupe en petit clan, et ça discute, et ça se marre … voilà un petit club qui grossit vite et bien.
Puis non loin de là, les Qnus, la secte des fesses roses a établi son campement. Là aussi, ca se veut stratège, ça règle, ça sort des idées sautes et grenues, mais leurs rires incessantsperturbent un autre animal, tapis dans l’ombre d’un pin.. Le Metros, reporter permanent et talentueux du forum, guette ses proies, il paraît qu’il veut se faire le gang de Carnon, alors planqué, il shoote au numérique et prend des notes.
Les Toulonnais ont sorti l’apéro et parlent fort, comme un cri de ralliement pour leur meute, l’accent berce les réparations de certains, et les discussions du clan Fabiano.
Le téléphone sonne.
Le téléphone sonne !
Salut les amis, c’est Qnu Jacques. Ravis de l’entendre, nous discutons quelques minutes avec le seul Qnu qui manque à l’appel ce jour. Il se murmure qu’il aurait préféré une sieste à 6h de voiture pour venir s’empétoler avec nous. L’histoire ne dit pas si la sieste était crapuleuse, mais il semblait content au téléphone. 

Parce que c’est cela, une équipe. Et ça fait du bien de se dire que, grâce aux amis, on aura passé une excellente journée sans vider les accus… tout en faisant un superbe pied de nez à Eole, qui, j’en suis certain, nous réserve encore beaucoup de surprises à Vitrolles, et ailleurs….

Thomas Drean

jeudi 14 janvier 2016

L’aligot saucisse de Carmaux !

Il faut dire qu’ils savent recevoir, à Carmaux.
Parce que Carmaux, mon petit, c’est LA régate du début d’année, elle est devenue culte chez les Qnus. C’est le lancement de notre saison.
Déjà parce que rien que le voyage est mémorable. Partir très très tôt, 3h de voiture, aller voir Millau et son pont que nous avons maintenant vu sous toutes ses coutures et par tous les temps. Puis les petits virages fourbes dans lesquels le Break de chasse Qnu tire des bords serrés, pour finir sur ce superbe plan d’eau… au milieu de nulle part, il faut le reconnaître.
Le froid, aussi, parce que là bas, c’est l’hiver, le vrai. Celui qui pique les yeux.
Mais pas cette année. Pas de températures négatives. Bon, ok, il y avait la pluie, monotone et continuelle… mais ils avaient prévu une superbe toile d’abri qui a contenu les 20 participants avec facilité. Quand je vous dit qu’ils savent recevoir !
Bon, petite touche internationale, afin d’éduquer un peu les oreilles de nos champions qui étaient présents, le briefing (prononcez avec l’accent) a été fait en anglais, c’est ça la classe.
Tout était parfait, ne manquait que le vent. Parce que mes amis, là, c’était miroir, mon beau miroir, dit moi qui est la plus belle…

Question beauté, on eu droit à 3 superbes coups des Qnus sur 4 possibles.
-       Laurent. Peu de gens le savaient, quelques uns subodoraient un changement de bateau… Et voilà de PomPom arrive avec un grand carton. Forcément, ça attire les curieux. Attroupement autour de Lolo, il sort un V9 gris flambant neuf. Sublime perfection… Pas facile de prendre en main son bateau et le gréer pour la première fois avec du monde autour, alors je le laisse profiter, et vais ouvrir ma housse de bateau, peinard dans mon coin.
-       Tom. Forcément, ça attire un peu moins, mais… pour moi c’est jour de bonheur ! je tire mon nouveau bateau de sa housse : le BP du Coach ! Hé ouais MEC !! T’as vu ma gueule comme on est au top là ? Putain mais on s’là pète grave ! (veuillez excuser ce dialogue entre mes deux hémisphères cérébraux). Bah oui, j’ai racheté le BP du Coach, et franchement je suis aux anges. Non seulement c’est un excellent bateau, mais la valeur sentimentale de celui-ci est énorme. Voilà, donc, mon destrier Zulu pour les années à venir. Et j’en suis fier !
-       Didier. Demi-nouvelle, puisqu’on l’a vu quelques fois déjà, vient de gréer le BP orange, l’ex 91, autrement appelé le missile-portant.
-       Soyez patient, on vous réserve encore deux trois grosses news comme ça. (il se murmure qu’après une famille de Lintel, Gégé aurait succombé au charmes des coques fines… il se murmure… )

Bon, alllllllllez, on le dit. Il y avait un autre Qnu à Carmaux.
Le mercato d’hiver a fait son œuvre. Et ça n’a pas fait que des malheureux.

« Pour ses pouces, pour son humour, mais aussi et surtout pour l’honneur d’être un Qnu, je vous prie d’accueillir Jacques Pomarède parmi nous !! »
Après avoir évité de peu la radiation de Carmaux en mettant son dossard à l’envers au National, nous recueillons le champion des blagues, et l’homme qui se définit lui même par : « il n’y a qu’à l’arrivée que l’on s’aperçoit que j’ai gagné ». Aussi discret sur l’eau que présent dans les soirées, gageons que cette recrue fera vite parler d’elle.

Bon allllllez, on le dit aussi. On n’a pas recruté que celui là.
On a aussi eu le plaisir immense d’accueillir Juju !
En même temps, habiter à Marseille avec un nom espagnol, fallait forcément qu’il se retrouve à mi-chemin ! Bah voilà, on n’a pas fini de se marrer cette saison.
Se marrer, et claquer des manches hein, parce que ca va aller vite !

Mais, la vitesse, à Carmaux, ce n’est pas ça. Matinée lente, vent absent, c’est donc Marc POM qui fait une démonstration. Deux manches courues (enfin, validées, parce que d’autres ont été purement annulées), il met tout le monde hors temps derrière lui à la première, et claque la deuxième avec une avance confortable. Le vent étant un tout petit peu présent, une claque à 02 nœuds (!!!) permet au reste des concurrents de passer la ligne avant qu’elle ne ferme. La honte deux fois, merci, on reviendra …
Une fois n’est pas coutume, je passe sur la pause repas, et achève rapidement le reste de la navigation de la journée. Des manches annulées, et une qui est validée ! Pour coller un peu plus la honte, cette fois ci, les deux frères Pomarède passent la ligne, laissant les amis hors temps derrière eux.
En gros, PomPom a fait une démonstration, avec magie blanche, création de vent, et tout ce qu’il faut pour écœurer ses adversaires. Jacques, logiquement deuxième, et le reste de la flotte est classée par ordre d’arrivée à la seule manche qui a été entièrement courue. Par chance, elle me permet de monter sur le podium, Lolo testant la finesse de ses appendices n’a pas réussi à couper l’algue qui le relègue à une place qui n’est pas la sienne. Bravo à Didier, de mémoire 8 ème, et Gégé qui mène son Lintel (bateau de gros temps) à la 10eme place dans la pétole molle.
Voilà donc pour la partie navigation. Les petits airs restent un domaine où les nerfs sont mis à rude épreuve, ainsi que la tactique, le placement sur le plan d’eau, et surtout, surtout, la concentration et le départ sont des données fondamentales.


Je commence à adorer la pétole. En plus, rien n’est jamais fini. Demandez à Lolo : après un départ incroyable (dans le sens propre du nom, on y croyait pas : je suis au dessus de la ligne en train de revenir (donc dos au vent), une belle partie de la flotte à la bouée est en avance, et le CC annonce « bon départ ». Tout le monde rigole, on s’insurge un peu, donc l’annonce tombe quelques secondes après : « général » ha voilà qui est mieux, retour tranquille pour la majorité des coureurs vers le bon côté de la ligne pour attendre le prochain départ. Le CC ne relance pas le départ. Pourquoi ? parce que « Sisi, Ca Joue ! » énorme … lolo et moi, en direction du ponton pour sortir les bateaux repartons donc avec un nombre important de bateaux qui reprennent le départ…)
Après un départ incroyable donc, nous remontons tranquillement la flotte en allant chercher les appuis aux bons endroits, en laissant glisser les bateaux. Lolo finit 3, moi 5. Enfin, si la ligne n’avait pas encore été fermée devant lolo.

La team Qnu 2016...il manque Juju !


Le repas ? oh, rien.
Juste L’ALIGOT SAUCISSE Mythique au feu de bois qu’on vient chercher tous les ans !
Il est superbe, il est délicieux, il est réalisé par maitre Olivier et file jusqu’au plafond.
Somptueux. Le peu de vent permet de prendre le temps de déguster. Reste la galette des rois. C’est Jacques qui gagne la fève, presque sans tricherie de notre part (fallait pas aller fumer, c’est mauvais pour les dents). 


 

Nous rentrons heureux d’une journée toujours très agréable à Carmaux.
Le plaisir de voir les amis et de faire de belles choses sur l’eau est toujours un moment suave que l’on se raconte le soir en voiture, en rentrant au chaud.

Tomas DREAN
FRA 107



Pour la première de l’année on peut noter l’arrivée de nouveaux venus en Languedoc Roussillon et aussi en Midi Pyérénés, preuve du bon dynamisme du classe 1M dans le Sud de France !
Bienvenue parmi nous.